Vous venez de trouver un petit chaton, votre chienne n’a pas assez de lait pour nourrir ses petits ….
Il est important d’apporter au petit un lait au plus proche du lait maternel pour lui permettre une croissance harmonieuse.
Le lait est le seul apport nutritif et hydrique pour le nouveau-né. Son absence peut entraîner rapidement une forte déshydratation.
Énergétique :
avec un apport protéique et lipidique au plus proche de celui du lait maternel.
Digestible :
sans amidon et avec peu de lactose car le système digestif des très jeunes animaux est fragile.
Avec un apport enrichi en DHA
(acide docosahexaénoïque), acide gras de la famille des oméga 3, et en taurine, acide aminé que le chaton ne sait pas synthétiser. Ces composants permettent un bon développement du cerveau et de la vision.
Ce lait maternisé convient aux chiots, chatons et petits mammifères domestiques.
Jusqu’à 3 semaines, la distribution doit se faire au biberon. À chaque repas, il faut laisser boire l’animal à satiété (ce dernier adapte normalement sa consommation à ses besoins).
Une formulation au plus proche de la composition du lait maternel pour une digestion optimale & une croissance harmonieuse.
Composition du pack optima :
- 1 kit complet prêt à l’emploi, très pratique
- 1 biberon gradué de 80 ml
- 3 tétines en caoutchouc naturel pré-percées à vitesses variables (2 tétines chaton + 1 tétine chiot) + 1 dosette de 5 g
- 3 présentations : 200g, 400g, 1 kg (2 kits d’allaitement dans la présentation 1 kg )
Quelques règles de nursing
Les 4 « A » pour un bon équilibre du nouveau-né orphelin
En cas d’absence de la mère, il faut compenser ses rôles :
Attachement :
L’animal doit apporter de l’affection mais ne pas présenter de troubles lors de l’absence du propriétaire, ce qui serait signe d’hyperattachement.
Il est possible d’être en contact rapproché avec le chiot dont la panière peut se trouver au pied de votre lit. Mais à partir de 4 mois, il faut réguler les contacts et l’habituer à l’absence.
Il est également possible d’avoir des contacts rapprochés avec le chaton, mais il ne faut pas le forcer. S’il ne quitte pas les genoux, il faut l’encourager à explorer seul son environnement et vérifier ses marquages. Accepter qu’il veuille être à côté mais ne veuille pas être touché.
Apprentissage des auto-contrôle :
L’animal doit être joyeux et amusant mais doit être contrôlé sans agitation importante.
Il est possible de jouer avec les mains mais ne pas le laisser mordiller ou griffer.
Attention à ne pas trop les stimuler (présence d’enfants, d’autres congénères brutaux).
Pour rompre le jeu, il faut contenir le chiot et le masser. S’il est très agité, rester immobile comme un arbre : se tenir debout immobile, les bras le long du corps, ne pas réagir à la sollicitation de votre animal.
Pour le chaton, interrompre le jeu dès que le mordillement ou que la griffure devient douloureuse mais ne pas le sanctionner ni crier
Anxiété :
Le jeune doit être adaptable aux conditions de vie de son propriétaire.
Si le chiot est peureux, ne pas le forcer mais ne pas le laisser s’isoler, essayer de découvrir ce qui l’effraie.
Déterminer quel est le signe d’émotion intense : tête détournée, patte levée, queue sous le ventre.
Trouver ce qui le motive à apprendre : la nourriture, le jeu.
Être patient, il peut y avoir des rechutes.
Si le chaton est peureux, ne pas le forcer mais imposer sa présence, trouver quelle est sa motivation : nourriture par exemple.
Accepter de progresser à petits pas : proposer souvent des jeux mais de courte durée.
Surtout ne jamais punir ni crier.
Agressivité :
L’animal ne doit pas être agressif envers son propriétaire, les autres humains, ni envers les autres animaux.
Ne pas agresser le jeune autour de la gamelle : ne pas le déranger durant les repas, rassurer le chiot sur la disponibilité de son repas.
Lors du jeu, interrompre dès que celui-ci devient violent pour éviter les blessures.
Ne pas donner de punition anxiogène : interdire le collier électrique.
Si le chaton est mal contrôlé, il est possible de lui taper sur le bout du nez doucement avec un doigt et lui labourer le ventre.
Ne pas tenter de le soumettre car il n’existe pas de hiérarchie chez le chat.
Ne donner aucune punition physique : pas de cri.
VetConseil en partenariat avec TVM