Dérèglement climatique : nos chiens sont aussi concernés !

Les effets du dérèglement climatique se font de plus en plus sentir. Les propriétaires de chiens doivent désormais faire face à une menace croissante : l’augmentation des températures modifie la répartition géographique et favorise la prolifération des puces et des tiques. Ces parasites, déjà nuisibles, voient leur activité prolongée toute l’année à cause des hivers plus doux et des températures plus chaudes. Une enquête¹ réalisée en mars dernier par OpinionWay, pour le compte de MSD Santé Animale, a interrogé 1 000 propriétaires de chiens en France, également appelés « pet parents ». Elle met en lumière une prise de conscience croissante, mais encore insuffisante, des risques liés aux parasites.

Retrouvez dès le 1er juillet sur vos écrans le spot TV « Je suis protégé »

Pour renforcer cette vigilance, MSD Santé Animale lance une campagne de sensibilisation auprès des propriétaires de chiens. Elle rappelle l’importance de la protection antiparasitaire, non seulement pour la santé des chiens, mais aussi pour celle des personnes vivant dans le foyer, notamment les enfants.

Un spot vidéo sera diffusé à partir du 1er juillet sur les réseaux sociaux et en replay TV (6play et France.tv). Il invite chaque propriétaire de chien à être vigilant et à consulter son vétérinaire, expert de la santé animale, afin de déterminer la solution la plus adaptée à chaque animal et chaque propriétaire.

Vigilance contre les puces et les tiques – tous concernés pour nos chiens et notre famille 

La protection contre les puces et les tiques se révèle être la première préoccupation des propriétaires de chiens. 64% déclarent avoir été touchés par la présence de puces et de tiques sur leur animal. Les parasites externes ne causent pas seulement des démangeaisons et des réactions cutanées sévères, mais sont aussi vecteurs de maladies graves telles que la maladie de Lyme, l’ehrlichiose et l’anaplasmose. De plus, certaines de ces maladies sont zoonotiques, c’est-à-dire qu’elles peuvent se transmettre des animaux aux humains, posant ainsi des risques significatifs pour la santé publique.

L’observance, un réel défi pour une protection efficace contre les parasites 

90% des propriétaires de chien déclarent avoir déjà utilisé un produit antiparasitaire externe. Cependant, plus d’1 propriétaire de chien sur 3 oublie de redonner le traitement à la bonne date et déclare que penser au renouvellement peut lui occasionner du stress ou lui ajouter une charge mentale. Aussi, chez certains animaux, les piqûres de puces provoquent une réaction allergique, et alors un traitement de fond est essentiel.

Amaury Briand     Le vétérinaire Amaury Briand précise :

« Quelques piqûres suffisent : il n’y a pas besoin d’une infestation massive de puces pour déclencher une réaction allergique majeure. »

Vigilance nécessaire tout au long de l’année

En pratique, 6 % des propriétaires déclarent que leur chien est protégé toute l’année, contre 64 % au printemps. En moyenne, les propriétaires affirment protéger leur chien 3,8 mois par an. La chaleur étant nécessaire au développement des larves de puces, ces insectes ont une certaine saisonnalité et sont plus actifs du printemps à l’automne. Cependant, des températures hivernales plus douces et qui s’adoucissent au fil des ans favorisent de plus en plus la présence de puces adultes tout au long de l’année. De la même manière, les tiques peuvent rester actives plus longtemps. Une étude² menée en Allemagne et en Autriche confirme que ces acariens sévissent toute l’année. Certaines tiques peuvent même survivre à des températures aussi basses que 2°C, voire jusqu’à 0,7°C. Ainsi, compte tenu de l’activité prolongée des parasites et de la nécessité de prévenir les infestations, les propriétaires doivent être vigilants tout au long de l’année.

Le rôle crucial du vétérinaire dans la protection antiparasitaire des chiens 

Dans ce contexte, le vétérinaire est le meilleur conseiller. Il est le mieux placé pour trouver la solution adaptée à chaque animal. Pour être efficace, le traitement doit en effet être ajusté en fonction de la pression parasitaire, des risques de maladies vectorielles et du mode de vie de l’animal et de son propriétaire. D’ailleurs, 76 % des propriétaires de chien déclarent que le vétérinaire est la personne la mieux placée pour prodiguer des conseils sur la protection des chiens contre les parasites externes. De plus, 76 % d’entre eux se procurent leur produit antiparasitaire en cliniques ou sur des sites vétérinaires.

Carol Archer, Auxiliaire Spécialisée Vétérinaire    Carol Archer, Auxiliaire Spécialisée Vétérinaire, explique :

« Une fois que l’infestation est là, c’est trop tard. Il faut alors traiter longtemps et parfois être amené à traiter l’environnement. »

1 Enquête Opinion Way « Protection antiparasitaire externe des chiens : zoom sur les connaissances et pratiques de leurs maîtres » menée auprès d’un échantillon de 1 000 propriétaires de chien en France âgés de 18 ans et plus, représentatif de cette population. Echantillon constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères d’âge, de sexe, de région de résidence, de catégorie socio-professionnelle et de taille d’agglomération. L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne, du 21 au 28 mars 2024

2 Probst et al. Year-round tick exposure of dogs and cats in Germany and Austria: results from a tick collection study. Parasites & Vectors 2023, 16(1):70 https://doi.org/10.1186/s13071-023-05693-5

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